n'oubliez pas que vous l'êtes aussi

Je crois en l'Homme. Dites ce que vous voulez: qu'il est cruel, contradictoire, pourri, incapable d'être lucide...
Cela ne m'empêche pas. De voir le bien.

Son incroyable capacité à créer [art] et à souffrir [aimer]. L'Homme est si passionné qu'il en devient défaitiste au quotidien et incroyabalement optimiste lors des pires moments.
Je lis et j'écris de la fantasy mais malgré toutes les créatures que j'y croisent, l'Homme demeure la plus fascinante.

Pour rien au monde je n'abandonnerai tout l'amour et la souffrance qui m'habitent: il est si bon de ressentir...

Comments

[Adrastée]

Pour ma part, je crois que le débat est également clos. Je tiens à préciser tout de même que je suis passée par les deux "phases" (l'homme est "bon", l'homme est "méchant") et je pense que ce qui nous fait changer d'avis n'est effectivement que le vécu, l'expérience. On peut croire les paroles d'un bon orateur qui possède des arguments de poids et ainsi s'interroger sur notre propre avis, mais l'on ne basculera que de l'autre côté par l'expérience. Je concluerais en précisant qu'avec toutes les qualités et les défauts que possède l'homme, si l'on ajoute à cela qu'il y a 6,5 milliards d'humains, cela représente 6,5 milliards de façons de penser, de façon d'être et de façon d'agir. Alors face à ça, difficile de ranger tout le monde dans seulement deux catégories : bonne et mauvaise.

Voilà, sur ce bonne journée à tous ^^

[Warningole]

Bonne conclusion Creek, comme tu dis, de toute manière chacun se forge ses convictions par son vécu...et ce ne sont pas quelques paroles qui vont les ébranler...

[Creekety]

Huuuum !

J'ai envie d'apposer ma patte tardive sur ce débat houleusement plat (joli oxymore non ?).

Qu'est ce qu'un optimiste ? C'est quelqu'un qui ne vois que le bien, surement parce qu'il ne peu pas croire aux possibles avancements du mal.

Qu'est ce que quelqu'un de pessimiste ? Remplacez "bien" par "mal" et inversement.

Personnellement, je pense être réaliste, tout comme un optimiste qui ne s'en rend compte se sentira réaliste puisque le pessimisme est une chose qu'il ne peut profondément pas comprendre, de même pour le pessimiste.

Ca tourne en rond. Pourquoi ?

Parce que Warningole tout comme Adrastée, E. et moi, pensons detenir la vérité. On se trompe tout les 4, c'est une certitude. L'Homme n'est pas fait pour detenir une verité si importante, et des enfants de notre age non plus. N'oubliez pas que l'homme a des défauts et des qualités. La plus notable, c'est qu'on choisi de croire ce qui nous est le plus facile à vivre.

Oui, E., si tu veux croire en L'Homme bon (n'est ce pas là une généralité que tu utilise par "l'Homme", nous la reprochant ensuite ? Je trouve celà gonflé de ta part...), crois-y, nous n'avons absolument rien à gagner à te faire changer d'avis. Waringole et moi avons le même point de vue, on tente de le faire comprendre, mais visiblement, lorsqu'il y a différentes idées, cela ne peut marcher que par un jeu d'écrasement.

Voilà donc le problème de ce débat. Tu n'es absolument pas prête à entendre les arguments des autres malgrés toute la bonne volonté que tu pourrais y mettre, nous sommes exactement au même point, nous ne voulons t'écouter ni te comprendre. On se forme un avis par un vécu, on ne lâche pas son vécu pour des paroles sans preuves.

C'est triste à dire, mais c'est pas l'homme qui philosophe trop, c'est nous qui jouons à cette danse accablante du dialogue de sourd.

Croyez ce que vous voulez sur ce sujet, je crois que ça épuise tout le monde de devoir imaginer 30 secondes ses convictions s'ébranler, de devoir constamment justifier son "bien" et "mal" alors que c'est la notion la plus subjective qui existe. Je crois qu'il est impossible à quelqu'un qui n'aime voir que le bien d'acepter le mal et inversement.

Nous pensons comprendre la vie, comprendre son sens, comprendre le comportement d'une population de 6,5 milliards d'humains, mais nous ne nous comprennons pas nous même entièrement. Arretons de mimer les sages !

Laissons Rousseau et je ne sais plus qui dormir dans leurs caveaux sans les prendre pour des ustenciles à notre croisade d'égo dénomée "Nan, c'est moi qu'ai raison !".

Pour ma part, ce débat est clot, je n'y reviendrais pas et en oublierais surement la plupart dans la minute qui suit.

Si vous souhaitez discuter avec moi de certains points ou quoi que ce soit, rajoutez à mon pseudonyme @hotmail.com et demandez le moi par MSN. Si je suis connecté, pas occupé et de bon poil, je vous répondrais surement avec toute l'amabilité d'un... Humain bon ;)

bonne nuit

[E.]

Avec mon humeur si brutallement changeante (vive l'Arc-en-Ciel...) voilà que déjà je me lasse de ce débat et que je quitte ma phase optimiste pour regagner celle de la lassitude.
Ce débat tourne en rond et on cherche tous intulement à convaincre les autres.
Peu importe ce que l'Homme est, il m'apparaît simplement trop philosophe.

[Warningole]

Je vais essayer de répondre aussi rapidement alors ;o)
1 - Je pense qu'ici tout n'est qu'histoire de point de vue. Pour toi on est pessimiste, défaitistes, pour moi c'est être réaliste. Cette vision est l'inverse de toi, je le comprends bien, et pour moi c'est ta vision qui est trop éloignée de la vérité, tu es idéaliste et trop optimiste.
Conclusion : chacun a son point de vue là dessus et n'en changera pas, sauf peut-être avec le temps.

2 - Pour moi être bon ce n'est pas se dire "il faudrait que je bouge". Quelqu'un de bon c'est justement celui qui va dépasser ses craintes pour agir pour aider quelqu'un. Sinon là oui c'est de l'immobilisme, et là oui ça ne fera jamais avancer les choses. Dans ce cas là tu peux te dire "il faudrait que je sourie à cette personne dans la rue, ou que je dise bonjour à cette personne..." sans le faire pour être quelqu'un de bon. On n'a peut-être pas la même vision des choses, mais pour moi seul l'acte compte, car la lâcheté n'a rien à envier à un être mauvais. Tu dénonçe l'immobilisme, or là tu en fais l'apologie...
On pourrait retourner la situation, n'importe qui un jour voudra du mal à quelqu'un (tu te fais agresser par quelqu'un, tu t'es fait trahir...), donc parce que tu pense du mal, tu es une personne mauvaise (selon ton exemple précédent). Là encore seuls comptent les actes, les mauvais sont ceux qui font du mal, pas ceux qui y ont pensé un jour.

3 - Et là encore, tu as beau répeter la phrase, je ne vois toujours pas où je dis que je regrettait le temps passé. Encore une fois je constate, sans jamais vouloir revenir dans le passé.